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PACT – Projection Architecturale Concertation Théâtre

Après 22 ans de programme de la Revitalisation urbaine intégrée dans Côte-Saint-Paul, le comité RUI / Opération Galt, composé d’organismes locaux, a souhaité mettre en valeur ce parcours de manière mémorable.

Le projet PACT – Projection Architecturale Concertation Théâtre – a ainsi été conçu comme un legs collectif : une empreinte durable et évolutive pour le quartier.

Cette projection vidéo extérieure de grande ampleur célèbre toutes les facettes de Ville-Émard/Côte-Saint-Paul : sa culture, sa communauté, son patrimoine, son histoire, etc.  Conçue pour traverser les années, elle constitue une vitrine permanente de notre identité collective et une invitation à se rassembler. Réalisé en collaboration avec le Groupe Paradoxe, le PACT met en lumière des témoignages issus de la communauté locale. À travers cette démarche, il valorise aussi l’expertise d’un organisme ancré dans le quartier, dont la mission d’insertion sociale et professionnelle contribue au dynamisme de notre milieu de vie.

Programmation actuelle :

  • Les Réalisations de la RUI
  • « L’art de chez nous »

Partenaire du projet :

Logo du Groupe Paradoxe,
partenaire du Projet PACT

« L’art de chez nous »

(Liste des participant·e·s par ordre d’apparition)

Projection « L’art de chez nous » à Ville-Émard/Côte-Saint-Paul

Ariane Valade

« À l’intersection du textile et des arts imprimés, ma démarche revisite le modernisme à travers une perspective féministe. Mes œuvres hybrides, mêlant broderie et techniques d’impression, explorent des thématiques interrogeant les enjeux environnementaux et la vulnérabilité humaine.

Créatrice textile, je transpose mon expertise dans une pratique contemporaine qui célèbre la richesse des couleurs et des textures. J’invite à une relecture poétique des récits collectifs et individuels, où la fibre devient un vecteur de réflexion sur la résilience humaine, la mémoire et notre relation avec l’environnement. »

Œuvres projetées :

  • Les bleus I, II et IV. 2018. Monotype sur soie, transposé sur papier et cyanotype. 28 cm x 43 cm chacun. Collection d’oeuvres d’art permanente du Sud-Ouest (Bibliothèque St-Henri), Montréal, 2020.
  • Pandémie environnementale (série Les journaux). 2021. Broderie et sérigraphie sur page de journal récupérée. 28 cm x 27 cm. Musée Pointe-à-Callière, Saint-Henri le coeur à l’ouvrage, 2024-2025.
  • Ecosystèmes. 2022. Broderie et sérigraphie sur page de journal récupérée. 28 cm x 27 cm (détail).
  • Étude des couleurs no.9626 (de blanc polaire. gris cendre). 2023. Cyanotype sur papier de riz rehaussé de broderie cousue main au fil de coton. 46,1 cm x 42, cm x 3,7 cm.
  • Écosystèmes. 2022. Broderie et sérigraphie sur page de journal récupérée. 28 cm x 27 cm.
  • Matin canicule. 2021. Broderie et cyanotype sur papier de riz. 39,8 cm x 34,5 cm.
  • Map monde. 2021. Broderie et cyanotype sur papier de riz. 40,3 cm x 34,3 cm.
  • Monocultures (série Les journaux). 2021. Broderie et sérigraphie sur page de journal récupérée. 28 cm x 27 cm.
  • Découper le paysage. 2024. Cyanotype rehaussé à la broderie sur bengaline de polycoton. 138 cm x 152 cm (détail au dos).
  • Capturer le soleil et les montagnes

Liens :

Jean-Baptiste Morand

« Mon travail traite du rêve et de l’irréalité en photographie argentique. Le rêve est un phénomène chimique qui fait que notre cerveau réarrange durant la nuit les images qu’il emmagasine la journée. En d’autres termes, pour moi il y a un parallèle entre la démarche du développement argentique et le phénomène de la rêverie.

Le but de ce travail est de transmettre un instant volé, imperceptible, d’un rêve éveillé.

Ce moment existe selon moi au quotidien, à chaque clignement d’œil. Nous n’en sommes juste pas conscients.

Ces instants interrogent le phénomène de rêverie chez l’artiste et le transmettent au regardeur qui, par répercussion, interrogera la rêverie qui lui est présentée. Par la suite, cela lui permettra d’interroger sa propre rêverie, son rapport à l’onirisme et à la réalité.

Je vous présente ici, une série de paysages impossibles. Autrement dit, un instant volé, changeant et imperceptible, d’un endroit où nous rejoignons tous chaque nuit: les contrées oniriques.

Dans notre monde incertain et chaotique, je pense qu’il est important, voire essentiel de continuer à rêver. De proposer une alternative à cette réalité souvent trop dure. »

Œuvres présentées :

  • Choisir son chemin
  • Focus impossible
  • Fusion des mondes
  • Glissement solaire
  • Horizon doré
  • Le rêve de Taillibert
  • Lille avec amour
  • Lumière sur le fjord
  • Mirages sur le port
  • Partir de brouage
  • Passage solaire
  • Point de vue sur le château de Morphée
  • Un monde Cuivré

Liens :

Claire Sollinger

« Je peins des paysages intérieurs, des fragments de voyage, des émotions en couleur. Mon regard navigue entre la lumière de la Méditerranée, le blanc des hivers canadiens et l’énergie du Sénégal. Ces contrastes nourrissent ma palette et donnent vie à des compositions où le mouvement et la douceur se rencontrent. Depuis juillet 2025, la danse apparaît dans mes créations apportant une touche de liberté et de sensualité. Cet élan m’invite à explorer, questionner et changer mes perspectives de création.

« Créer nous met en mouvement vers des territoires inconnus », c’est ce que je vis et espère transmettre. »

Œuvres :

  1. Après les nénuphars
  2. Danser sous les étoiles
  3. Dans le cosmos
  4. Une dernière danse
  5. Éternel éclat
  6. Te laisser partir
  7. Éclosion
  8. Je suis là
  9. Dans mon ciel

Liens :

Etienne Moreau

« Observateur minutieux du tissu urbain, Étienne Morneau cherche par ses films à dévoiler les motifs qui se cachent derrière les configurations spatiales de la ville. Alliant un bagage littéraire à un intérêt pour la philosophie, la musique et le cinéma expérimental, ses recherches se concentrent sur les rapports qu’entretient la modernité avec l’espace et la vitesse. Étienne Morneau détient une maîtrise en littérature comparée de l’Université de Montréal. Ses films ont été présentés au Québec et au Canada. »

Œuvres:

  • If It’s All The Same For You (2020) (extrait): Bricolé à l’automne 2020, le film est une réflexion sur l’évolution des paysages de la campagne rurale. Une série de photographies aériennes découpées s’anime pour créer une suite de tableaux en constantes métamorphoses. Musique : Reviews
  • Interchange (2020) (extrait):Des structures autoroutières baignées de soleil apparaissent comme la promesse d’un futur meilleur. Ce court film cherche à présenter le chantier de l’échangeur Turcot sous un angle poétique, comme une ode à sa renaissance.
  • Goad (2023) (extrait):Court métrage d’animation entièrement réalisé à partir de l’Atlas of the City of Montreal (Charles E. Goad Co. 1912). Goad est une plongée au cœur du Montréal du début du siècle passé. Le film se veut une réflexion sur l’explosion de la ville, le lotissement et le caractère insulaire de Montréal. Musique: Corinne René.

Liens :

Brigitta Kocsis

« Mon travail explore les corps en transformation, où des figures fragmentées et hybrides évoluent entre l’organique et l’artificiel. À travers la peinture, je réinvente le corps comme un lieu de contamination, de connexion et de déplacement, en abordant les thèmes de l’exil et de l’altérité. Ces figures émergent d’un équilibre entre abstraction et figuration, refusant les identités figées et embrassant des formes fluides et mouvantes.

Cette approche fait écho aux identités changeantes et aux récits multiples des communautés urbaines contemporaines. Ma pratique reflète la tension entre mémoire et transformation, entre expérience individuelle et collective, en miroir des mutations continues de notre environnement.

Je suis une artiste visuelle canadienne née en Hongrie. Mon travail a été exposé à travers le Canada et à l’international. J’ai reçu plusieurs bourses et prix, et j’ai participé à des résidences à Paris, Berlin, à la Vancouver Film School et au Vermont Studio Center. »

Œuvres:

  • Fates (2025), détail
  • Fates (2025)
  • BK2807
  • BK2807, detail
  • Magnetic Fields, détail
  • Magnetic Fields
  • Gravity
  • Spinner
  • Spinner, detail
  • Protectors

Liens :

Dana Edmonds

« Je suis un artiste multidisciplinaire basé à Montréal qui travaille sur le textile, la peinture, les médias numériques et l’installation. Ma pratique explore les intersections de la culture de consommation, de l’injustice environnementale et de l’identité, en mettant l’accent sur les héritages durables du colonialisme intégrés dans la mode rapide. À travers des projets récents comme Cotton On : Colonial Threads of Fast Fashion, je construis des vêtements, des sculptures douces et des installations immersives qui récupèrent des matériaux jetés comme récipients de mémoire et de résistance. J’utilise des tissus récupérés, la sérigraphie et le sont pour critiquer le colonialisme des déchets, l’exploitation du travail et le traumatisme climatique tout en créant un espace pour l’empathie et la réparation. Influencé par l’expérience personnelle, l’histoire sociale et les mouvements décoloniaux, mon travail transforme l’excès matériel en un langage de soin, de protestation et de transformation. En rendant visible l’invisible—des mains qui coudent aux systèmes qui extraient — je vise à remettre en question la façon dont nous consommons et inviter les spectateurs à reconsidérer leurs propres relations avec la valeur, la jetabilité et la durabilité. »

Œuvres:

  • Addiction added, feel better forever, wtf (2020)
  • Bald Diva (2017)
  • Emoijis eat free (2017)
  • Our customers never age (2021)
  • New test up and diet (2018)
  • Non-hypochondria migraine id (2020)
  • Tell Matter (2022)
  • The known Fate
  • Zero Tinder (2023)
  • Caution Love (2023)
  • Love you needy, even late (2020)
  • Gudparty (2019)
  • K act insure (2018)

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Zoé Boudreau

« Je m’appelle Zoé Boudreau. Je suis artiste, auteure et photographe. Mon travail explore le tissu urbain à travers sa lumière, ses textures et ses couleurs — plus particulièrement celles du Sud-Ouest, un quartier auquel je suis profondément attachée. Ville-Émard et Côte-Saint-Paul sont pour moi des lieux à la fois populaires et poétiques, façonnés par une histoire ouvrière et industrielle, une architecture unique aux briques rougeâtres et aux escaliers en fer forgé, et surtout par une communauté chaleureuse et résiliente.

Depuis dix ans, ce coin de ville est un peu devenu le mien. J’y ai tenu un café-friperie-galerie d’art, un lieu vibrant de rencontres et de créations. Aujourd’hui encore, c’est dans ces rues, ces parcs — comme le parc Garneau — et ces visages que je puise mon inspiration. À travers mon objectif, je cherche à révéler la beauté du quotidien et à rendre hommage aux lieux et aux gens qui les habitent avec cœur et créativité. »

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Lavi Picu

« Je rends visible ce qui ne l’est pas, en utilisant la création comme acte de plaidoyer. Mon art et ma poésie explorent les zones floues de la maladie chronique, révélant mon propre parcours avec la maladie de Lyme et le Lupus.

En tant qu’artiste multidisciplinaire, j’explore cet espace liminal où douleur et création se rencontrent. Je traduis les sensations physiques en formes visuelles, donnant une présence tangible à l’invisible.

Chaque œuvre émerge de cette tension : une peinture fluorescente activée par la lumière UV, un dessin à l’encre aux perspectives changeantes, une sculpture couverte d’épingles et de perles, ou une pièce viscérale incarnant un corps en lutte.

Ces médiums racontent ce qu’on ne voit pas : les élancements, la fatigue écrasante, les brûlures sous la peau, le poids émotionnel d’un corps silencieusement souffrant.

Mes couleurs s’inspirent de l’image microscopique de Borrelia burgdorferi et des couleurs de mes médicaments. Je cartographie le trajet de l’infection comme témoignage.

Mon art engagé ouvre le dialogue. Il questionne les normes de santé, d’apparence, et invite à une prise de conscience sur la réalité des personnes vivant avec des symptômes invisibles. »

Œuvres projetées :

  • Climate change
  • Evolution
  • Glacial
  • Inner self
  • Metamorphosis
  • Shivers-
  • Sous ma peau 17
  • Sous ma peau 18
  • Winds of chance
  • On the road to burgundy
  • Abyssal Depths
  • Aqua Story 1
  • Aqua Story 2
  • Ethereal Glow

Liens :

Francesca Alepin Kneider

« De nature contemplative, j’ai commencé mes études méditatives à l’Université, c’est une pratique associée à la créativité, je continue cette approche méditative. Ma pratique en arts visuels est issue d’un état d’esprit méditatif, de cette conscience profonde, de l’abstrait pur. »

1990-2010

Des années consacrées à l’art verrier intégré à l’architecture, des créations à l’échelle nationale et internationale. Autant d’oeuvres exclusives, verrières, murales, que d’oeuvres de séries, dont les célèbres lavabos de verre HECTARUS®. Francesca Alepin Kneider est la signature des conceptions artistiques de la marque de commerce HECTARUS®. Elle est récipiendaire de nombreuses mentions honorifiques, subventions, bourses et prix d’excellence. Un parcours qui se démarque aussi par une étroite collaboration aux œuvres de verre publiques de l’artiste Marcelle Ferron.

C’est l’attrait pour le papier japonais qui m’a amenée à peindre et c’est le marouflage de mes papiers qui m’a initiée à la création sur panneaux de bois, aux acryliques et aux spatules.

Depuis 2009, je côtoie l’absolu par l’écriture, par les mots et par la peinture. Les mots m’aident à structurer ma pensée, la gestuelle que je maitrise me permet de poursuivre ma réflexion profonde en art pictural.

Œuvres:

  • 1 OCTOBRE 2024
  • 2 OCTOBRE 2024
  • 15 OCTOBRE 2023
  • 16 OCTOBRE 2023
  • 29 JUIN 2023
  • 13 MARS 2022 #12
  • 20 octobre 2023
  • 13 MARS 2022 #16
  • 13 FEVRIER 2023
  • 14 OCTOBRE 2023

Liens :

La Marquise de Ville-Émard

« La Marquise de Ville-Émard explore la créativité en mouvement. Peintre et performeuse, elle lie le geste à l’élan intérieur, peignant parfois en dansant, parfois en silence, toujours à l’écoute du rythme des couleurs et de l’imaginaire. Son travail s’enracine dans une recherche profonde du processus créatif — à la croisée de l’intuition, de la théorie, et de l’expérimentation sensorielle.

Ses œuvres, souvent réalisées à l’acrylique sur de grands formats, émergent par couches successives, comme des territoires émotionnels à habiter.

Chaque toile est un instant suspendu, mais jamais figé. Elle capte le mouvement du vivant, de la pensée, de la joie — cette joie lucide qui émerge quand on laisse place à l’élan créateur. En atelier comme en performance, elle invite le public à entrer dans son univers, à ressentir plutôt qu’analyser, à s’éveiller plutôt qu’observer.

La Marquise ne cherche pas à expliquer. Elle propose une traversée. Une rencontre avec soi, en couleurs.

Amoureuse de Ville-Émard, ce quartier vert et tranquille où elle vit et crée, elle puise dans son environnement, et les humains qui l’habitent, la tendresse brute qui colore ses œuvres. »

Œuvres :

  • Tranquille Tranquille
  • Dring dring Pow pow
  • Fah Lah
  • Folle de joie
  • Forêt mixte Mix de Forêt
  • Le matin de magiciens
  • Plage
  • S’éclairer le chemin

Liens :

Nora Golic

« Mon parcours d’artiste visuelle, muséologue et médiatrice culturelle se développe à la croisée de la création, de la mémoire collective et de l’engagement citoyen. Depuis plusieurs années, je conçois des projets participatifs qui s’ancrent dans les territoires et dans les récits personnels des individus, avec une attention particulière portée aux liens humains, aux gestes simples, et à la richesse de la transmission orale ou visuelle. Mon regard de muséologue me pousse à valoriser les traces éphémères, les mémoires intimes, et à réfléchir aux formes que peuvent prendre nos patrimoines contemporains. »

Projet : « ARC-EN-CIEL DES SOURIRES POUR MONTRÉAL : UNE ODE ARTISTIQUE À LA DIVERSITÉ ET À L’INCLUSION À MONTRÉAL »

« L’arc-en-ciel tire sa beauté de la diversité des couleurs qui le composent. » – Gilbert Baker, 1951-2017

Le projet « Arc-en-ciel des Sourires » s’érige comme une proposition artistique singulière, constituée de sept panneaux représentant sept mosaïques de sourires dépeignant la joie de vivre ensemble à Montréal.

Capturant la spontanéité joyeuse qui caractérise Montréal lors d’événements tout au long de l’année 2023 et début 2024, « Arc-en-ciel des Sourires » transcende le cadre artistique conventionnel en offrant une lecture multidimensionnelle.

Chaque portrait souriant est sublimé par un traitement artistique contemporain, mariant ainsi l’art visuel moderne à l’authenticité des expressions capturées. En exposant ces sourires en tant qu’œuvre d’art collective, « Arc-en-ciel des Sourires » revêt une dimension sociale et politique, symbolisant l’unité dans la diversité.

Ce projet constitue un manifeste visuel pour l’inclusion, le respect et la coexistence harmonieuse. Au-delà de la simple célébration des sourires, il offre un témoignage vibrant de l’humanité dans toute sa diversité, unifiant les individus à travers un kaléidoscope de couleurs et de bonheur partagé.

Le projet est signé par trois artistes :

  • Nora Golic, artiste et Commissaire du projet
  • Franck Billaud, Photographe
  • Anabel Burin, Photographe invitée

Liens :

Myriam Jézéquel

« Poussée par un goût de l’exploration, Myriam Jézéquel est une femme toujours en mouvement, dans la mouvance des idées, dans le mouvement de la danse. Docteure en philosophie et artiste du geste, elle conjugue sa quête de sens à son sens créatif pour révéler l’essentiel. Son double parcours d’écrivaine spécialisée en bien-être et celui d’instructrice en mouvements guidés s’entremêle dans sa mission d’accompagnement vers une vie plus alignée sur sa vérité. Plus de 30 livres publiés au Québec et en Europe. »

Œuvres :

  • Projet Traces & Tracés :      
    « Ce projet artistique vise à laisser trace de la mémoire vive et à donner la parole au vécu corporel. Tracer au plus près de ses sensations et de la matière picturale, ouvre à une nouvelle forme d’expression de soi et de libération des histoires du corps. Les tracés captent l’instant présent et évoluent en lignes vibrantes, telles une écriture en mouvement. Incarnés, ils sont toujours justes dans leur force d’expression. Arts vivants et expressifs, ils relient le geste à l’écoute intérieure. Ils révèlent la puissance vitale des élans et des émotions humaines. »
    Crédit photos : photographe : Irene Iervolino
  • Corps dansant, corps dansé

Liens :

Sabrina Garneau alias GaGarneau

« Ma démarche artistique s’enracine dans le papier — une matière vivante, simple en apparence, mais aux possibilités infinies. Je coupe, plie, superpose, laissant la lumière, les textures et les formes guider ma main. Ces gestes instinctifs donnent naissance à des compositions apaisantes, où se mêlent harmonie et contraste.

Inspirée par la nature et ses détails organiques, je créer des œuvres qui évoquent richesse visuelle et douceur. Mon travail devient ainsi un dialogue entre matière et émotion, une invitation à ralentir et contempler l’instant. Tout comme l’esprit de Ville-Émard–Côte Saint-Paul : ses contrastes, sa douceur cachée, sa poésie du quotidien. »

Véronique Leduc

« Je suis artisane et formatrice à Ville-Émard. Je cultive des fleurs tinctoriales afin de créer des teintures naturelles pour les textiles et des pigments pour la peinture aquarelle. Avec ces teintures et pigments, je confectionne des foulards, des accessoires pour les cheveux et pour la maison. J’ai à cœur de revaloriser les tissus et de collaborer avec d’autres artistes.

J’offre des ateliers sur les encres et la teinture végétale, notamment à la Maison de la culture Marie-Uguay, à Ville-Émard. J’accompagne celles et ceux qui souhaitent créer leur premier jardin de fleurs tinctoriales. Dans ma pratique artistique, j’exprime mon amour pour la nature et mon émerveillement face à la richesse de la biodiversité du quartier.

Les œuvres que je présente ont été réalisées sur papier aquarelle, à partir de fleurs et de feuilles cultivées et cueillies localement, à Ville-Émard. Elles célèbrent les couleurs du quartier. Ensemble, faisons rayonner la beauté et les couleurs naturelles de notre milieu de vie. »

Liens :

Yvette Cakpo

« Je m’appelle Yvette Cakpo, je suis une artiste multidisciplinaire : photographe, créatrice de contenu et directrice artistique. Mon style distinctif se caractérise par des visuels à l’identité forte, puissante et colorée. Engagée dans la valorisation de la diversité ethnoculturelle, je réalise des projets créatifs et artistiques pour sensibiliser sur le sujet. Parmi eux, « Vous prendrez une tasse de thé ? » a été publié dans les magazines Prazzle et Mob Journal et figure parmi les best of de PhotoVogue. Ce projet a également été sélectionné et mis à l’honneur lors d’une exposition solo à la Maison de la culture Marie-Uguay, du 7 septembre au 13 octobre 2024, dans le cadre du programme « Ma première maison de la culture ».

Mon approche artistique se manifeste à travers l’art de la mise en scène, avec des autoportraits dont je me sers pour donner vie à des histoires captivantes. Dans cette démarche, les objets acquièrent une importance particulière, se transformant en sujets à part entière. »

Œuvres :

  • Reflets
    Autoportrait explorant le thème de l’affirmation de soi. Réalisée de dos, la composition mêle photographie et art ornemental pour créer une œuvre hybride. L’image, imprimée, a été embellie manuellement avec des paillettes, apportant éclat et texture. Ce mélange de techniques reflète une recherche d’équilibre entre introspection et mise en lumière. 
  • Vous prendrez une tasse de thé ?  
    Autoportraits explorant le thème de la diversité culturelle et mettant en scène l’art capillaire et la mode africaine.

Liens :

François-Pierre Gingras

Résident de l’arrondissement du Sud-Ouest, François-Pierre Gingras se consacre depuis plusieurs années à temps plein à l’écriture de récits pour la jeunesse. Passeur de mémoire, il cherche à transmettre des éléments significatifs de notre culture et de nos traditions. Jusqu’à maintenant, il a publié huit récits pour la jeunesse (de 116 à 494 pages), dont plusieurs ont reçu un coup de cœur de la critique.

Il a été honoré du prix Patriote de l’année 2023 et de la médaille de bronze de la Société nationale de Québécoises et Québécois de Lanaudière « pour son apport et son dévouement à composer des récits afin d’attiser l’intérêt de la jeunesse pour les traditions et la culture québécoise ».

Sociologue de formation (McGill, Paris–René Descartes), avant de se consacrer l’écriture pour la jeunesse, il fut professeur de science politique (McMaster, Ottawa), pédagogue innovateur, conférencier et auteur prolifique dans ses domaines de spécialisation, occupant plusieurs postes administratifs dans des associations professionnelles et comme expert-conseil auprès des gouvernements et d’organismes communautaires.

Il a aussi œuvré à la sauvegarde et à la mise en valeur du patrimoine résidentiel bâti, un domaine où il a reçu plusieurs prix d’excellence.

Œuvres :

  • Le 24 juin, c’est Fête !
  • C’est l’aviron qui nous mène !
  • Fiesta pour un adieu !

Anne Massicotte

« Le masque touche au chœur de notre modernité, en nous permettant de faire à neuf l’expérience de notre origine. L’exposition regroupe des masques représentant le passé, les disparus, le présent, ceux qui l’habitent toujours et l’image du futur, ceux engendrés par nos laboratoires planétaires. Il est intemporel, le masque est de toutes les cultures et de toutes sociétés. UNIVERSALITÉ. » A.M. 2019

Pour la peintre et sculpteure Anne Massicotte, l’art est intimement lié à l’humain, à son engagement social et à ses choix par rapport à l’environnement. Fondatrice de l’Association culturelle du sud- Ouest (ACSO) entre 1996 et 2008, elle a travaillé a plusieurs projets de médiation culturelles novateurs dans l’arrondissement du Sud-Ouest, comme les activités de la communauté pour l’ouverture du canal de Lachine en 2002- 2003, Paradoxe était un des partenaires.

Bachelière de Concordia et ayant réalisé plusieurs stages en Europe et US. Sa recherche en Arts visuels l’a amené à présenter plusieurs expositions solos sur la thématique du bestiaire tant au Québec qu’à l’étranger.

Masques présentés :

  • passé :Le Dragon mythique
  • futur : catégorie manufacture : groupe
    • Ovin/brebis catégorie B-no4
    • Ovin/bélier catégorie A-no1
    • Ovin/brebis catégorie B-no6
  • futur : catégorie alimentation : groupe
    • Bovins/vache catégorie A no-1
    • Bovins/vache catégorie A +++
    • Bovins/vache catégorie A no-3

Guy Giard / Monsieur Bonheur

« Guy Giard, connu sous le nom de Monsieur Bonheur, est un véritable artisan de la joie et du bien-être. Auteur, clown humanitaire, artiste, musicien et coach de vie bilingue canadien-français, il déploie depuis des années sa passion et son engagement pour semer le bonheur autour de lui. Diplômé en Arts Visuels, Professionnel Certifié de l’Humour (CHP) et Animateur Certifié de Yoga du Rire, Guy a parcouru le monde en tant qu’“Uku”, clown humanitaire aux côtés du Dr Patch Adams, apportant lumière et réconfort à des milliers d’enfants dans des hôpitaux et orphelinats d’Amérique, d’Asie, d’Europe et d’Amérique du Sud.

Comme le souligne Patch Adams, « Je ressens vraiment sa passion pour une vie rayonnante, utilisant le clown comme un outil pour aider à créer un monde d’amour. Entendre parler de sa propre transformation en une âme aimante inspirera d’autres personnes à l’essayer. » Ses nombreux voyages humanitaires au Guatemala, en Russie, au Maroc, au Japon, en Inde et au Pérou ont nourri ses spectacles, ses ateliers et ses conférences, où il partage le pouvoir guérisseur du rire, de la musique et de l’art.

Guy est aussi l’auteur du livre inspirant « Le courage d’aimer », disponible en quatre langues (français, anglais, espagnol et japonais) sur Amazon, un témoignage puissant où il raconte son combat personnel contre les blessures de l’enfance et le chemin vers la guérison à travers les arts et l’amour. Ce livre est à la fois une invitation à retrouver espoir et un guide pour ceux qui cherchent à se relever des épreuves.

Créateur de la méthode “5 niveaux du Bonheur”, il enseigne à travers conférences et ateliers comment cultiver la joie, la conscience de soi et la résilience. Son approche humaine, artistique et pleine de compassion inspire tous ceux qui souhaitent faire une différence dans leur vie et celle des autres.

Guy Giard est un messager d’espoir et d’amour qui, par son parcours, démontre que chacun a en soi le potentiel de transformer sa vie par le rire, l’art et l’amour. Bien plus qu’un artiste ou un simple clown ; il est une source de lumière, un exemple vibrant que le rire et l’attention aux autres peuvent véritablement changer le monde.

Pour en savoir plus sur ses projets, ses spectacles, ses conférences, ou pour contacter Guy, son site officiel est www.guygiard.com  ainsi que sur Instagram https://www.instagram.com/guy_giard/ , Facebook https://www.facebook.com/guygiard1  et YouTube https://www.youtube.com/@GuyGiardSpeaker. »

Vincent Daoust – Artiste récupérateur

Vincent Daoust est un artiste passionné par la transformation de la matière. C’est en constatant la quantité impressionnante de matériaux jetés dans le cadre de son travail qu’il a eu une idée audacieuse : donner une seconde vie aux rebuts en les transformant en œuvres d’art.

Il puise son inspiration dans les objets du quotidien : vis, fils, barres de métal, bonbonnes de propane, pièces de vélo ou de voiture… Aucuns matériaux ne lui résistent ! Chaque pièce est soigneusement réinventée et assemblée pour créer une œuvre unique.

Avec créativité et ingéniosité, Vincent Daoust nous invite à porter un nouveau regard sur la matière et sur notre rapport à la consommation. Son travail nous rappelle que l’art peut émerger de ce que l’on croyait inutile.

Œuvres :

  • Enraciné (2022), œuvre installée sur le Parvis de Biencourt, Montréal. Techniques : sculptures métalliques à partir d’engrenage de vélos destinés aux rebuts à Montréal.
  • Être géants (2014), œuvre installée à TOHU, La cité des arts du cirque. Techniques : sculptures métalliques à partir de rebut de la construction (tuyaux, courroies métalliques).
  • Fleurir le Monde (2019), exposée à L’Espace culturel du Quartier, Saint-Nicolas. Techniques: Métaux recyclés.
  • Murale Ville de Montréal (2018), œuvre installée dans une ruelle verte de Ville-Emard / Côte St-Paul. Techniques : Découpe et gravure en acier inoxydable.
  • Vivre ensemble (Banc. arbre et village) (2020). Œuvres installées au Parc Albert Miller à Ville-Emard / Côte St-Paul. Techniques : soudure métal et bois
  • Bancs de parc des 4 saisons (2023), mémorial réalisé en collaboration avec l’Arche en hommage aux victimes de la Covid-19, installés au Parc Ignace-Bourget. Techniques : Soudure de tuyaux.

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