Nouvelles de la RUI – 1er décembre 2022

Bâtissons notre quartier ensemble!
№ 69 Jeudi 1er décembre 2022

     

      • Un nouvel appel pour des initiatives citoyennes est lancé !
        Le comité RUI réserve un budget de $6 000 pour soutenir des initiatives citoyennes en 2023 sur le territoire de la RUI. Vous trouverez (en cliquant ici) le formulaire de demande. Les détails de cet appel s’y retrouvent.
        Le montant maximal du soutien est de $2 000 par initiative. La date limite est le 1er février 2023. Ensemble, agissons pour améliorer notre quartier. On attend vos idées !

       

        • Les initiatives soutenues en 2022 :

         

          1. Installation d’une boîte à livres devant le local intergénérationnel, rue Galt

          1. Jardinières légumes/herbes immeubles, rue Le Caron- Galt Crescent

          1. Jardin de papillons devant le presbytère Saint-Paul

          1. Jardinage dans la cour d’une ressource intermédiaire en santé mentale

          1. Fête inauguration saison agriculture urbaine Campbell-Ouest

          1. Verdissement extérieur avec les résidents d’ACHIM (2 sites)

          1. Ateliers de couture au local intergénérationnel, rue Galt

           

            • Le réaménagement du parc Émery-Sauvé : une consultation en personne !
              Une vingtaine de citoyen.nes ont répondu à l’invitation de l’Arrondissement du Sud-Ouest. Ils se sont présentés au parc Émery-Sauvé ce 19 novembre pour partager leur vision de l’aménagement du parc prévu en 2023.
              Nous saluons les efforts variés de l’Arrondissement pour aller recueillir les idées des riverains. Il y a eu un sondage en ligne, des affiches apposées sur les portes des bâtiments environnants. Ce savoir sur l’expérience des utilisateurs d’un parc est essentiel et il vient compléter le savoir technique et professionnel des équipes de l’Arrondissement.
              Quand on investit plus de 1,3 M$ pour réaménager un parc, cela mérite de mener l’aménagement qui va être le plus approprié pour les citoyen.nes.



             

              • Beaucoup d’eau dans l’espace de jeux !
                Une citoyenne du secteur nous a souligné récemment que l’espace de jeux pour enfants du parc De La Vérendrye devient une grande piscine après les pluies. Est-ce un problème de drainage ? Chose certaine, cela rend bien moins agréable l’utilisation des jeux.
                Quoiqu’avec de bonnes bottes de pluie, des enfants doivent certainement s’en donner à coeur joie dans cette gigantesque flaque !

               

                • Des nouvelles du Corridor écologique
                  Vous avez peut-être aperçu ces nouvelles structures de bois plantées aux côtés des buttes aménagées dans le cadre du Corridor écologique. Des œuvres artistiques ?
                  En fait, les documents de l’Arrondissement indiquent que ce sont des balises de protection 100% biodégradables.
                  Ces balises sont faites en bois de frêne récupéré et elles se décomposeront petit à petit et vont servir alors de nourriture aux invertébrés. Il appert qu’elles sont même des nichoirs à oiseaux et insectes. On va explorer cela de plus près !

                 

                  • Bonne nouvelle : la RUI se poursuit une autre année !
                    La Ville de Montréal a entrepris il y a quelques mois la révision du programme de soutien aux zones de revitalisation urbaine intégrée.
                    Le programme qui date de près de 20 ans soutient une douzaine de territoires de RUI à travers la ville. La Ville prévoit le remplacer par un autre programme soit, Quartiers inclusifs et résilients à compter de janvier 2024. Entretemps l’actuel programme des RUI se poursuit jusqu’au 31 décembre 2023. Concrètement, notre RUI Opération Galt va vivre une autre année et va fêter ses 20 ans.

                   

                    • De nouvelles stations Bixi dans la RUI ?
                      L’Arrondissement fait actuellement des démarches auprès de Bixi Montréal afin d’ajouter 2 nouvelles stations de vélo libre-service dans le secteur de la RUI. On vise la zone Gadbois-Sud (sous le viaduc près de Saint-Patrick) ainsi qu’un site dans le secteur Cabot.
                      Compte tenu de la grande popularité des Bixi, c’est vraiment une bonne affaire pour le quartier.

                     

                      • Les graffitis toujours bien nombreux sur Turcot
                        La présence des graffitis continue de poser problème dans le secteur de la RUI. Voici l’allure du mur anti-bruit depuis l’avenue de l’Église. Il aurait été pertinent de procéder à une opération d’enlèvement de ces graffitis avant l’hiver. Nous avons communiqué avec le Ministère des Transports pour leur en faire la suggestion. La réponse a été « nous souhaitons vous informer que malheureusement le nettoyage et l’enlèvement des graffitis devient impossible par temps froid, parce que les produits nettoyants n’auront aucune efficacité et ne peuvent être utilisés à basse température et le lavage se fait à l’eau ». Bien d’accord mais c’est pourquoi il fallait le faire avant l’hiver.



                       

                        • Un témoin de l’histoire
                          Lors d’une récente visite au Complexe de la Dompark sur la rue Saint-Patrick, nous avons pu découvrir cet objet où prenaient place, à l’époque, plusieurs bobines de fil.
                          On peut présumer que cette machine était utilisée dans ce bâtiment qui était autrefois la Mount Royal Spinning Company puis la Dominion Textile.

                         

                          • L’ancien pensionnat Notre-Dame du Rosaire, un joyau institutionnel au coeur de la RUI
                            L’élégant bâtiment du 1734 avenue de l’Église fut construit en 1887-1888 selon les plans du célèbre Victor Bourgeau qui a conçu plus de 200 édifices religieux. D’inspiration Second Empire, ce pensionnat placé sous la gouverne des Soeurs de la Congrégation Notre-Dame a accueilli les jeunes filles anglophones et francophones de familles aisées.
                            L’incendie de l’église Saint-Paul voisine du pensionnat en 1907 a endommagé le bâtiment. Lors des rénovations, un étage avec des lucarnes à fronton chantourné a été ajouté.
                            Le bâtiment a été converti en 1962 en résidence pour les religieuses et agrandi en 2012. Il est maintenant une ressource intermédiaire du CIUSSS du Centre-sud de l’île de Montréal qui y accueille des personnes âgées en perte d’autonomie modérée.
                            Ce magnifique escalier extérieur a été enlevé durant les rénovations de 2001 et une note indique qu’il n’a jamais été remis en place. On comprend que pendant un certain temps il n’y en a pas eu. Donc question aux historien.nes : est-ce que l’escalier en place actuellement est d’origine ou une copie ?

                           

                            • Les Habitations communautaires St-Paul/Émard
                              Un mot sur le bâtiment du 1736 de l’Église, voisin du pensionnat. Il est l’une des 3 composantes de l’organisme Habitations communautaires Saint-Paul Émard. Les 2 autres bâtiments sont situés sur les rues Le Caron et Jacques-Hertel.
                              Le bâtiment sur de l’Église compte 12 logements et accueille des familles monoparentales de moins de 30 ans avec un projet de vie (retour aux études, recherche d’un emploi, etc.).
                              Au niveau de l’architecture, une note présentant le secteur indique que « Par sa volumétrie et son couronnement en revêtement métallique, le bâtiment s’insère discrètement tout en suscitant par son langage architectural un dialogue avec l’ancien couvent tout à côté ». Cela fait plaisir de savoir que l’on peut aussi bâtir des édifices plus récents qui ont une belle allure.

                             

                              • Agir contre la pauvreté dans notre quartier : des exemples
                                En préparation du Rassemblement montréalais de la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté que notre quartier a accueilli le 17 octobre dernier à l’Espace-citoyens, nous avons demandé à des citoyen.nes et partenaires de nous partager ce qu’ils faisaient pour combattre la pauvreté. Voici ce que nous avons reçu :


                            Aujourd’hui dans Ville-Émard Côte Saint-Paul, j’appuie la lutte à la pauvreté en

                               

                                1. Offrant des services accessibles aux familles en situation de vulnérabilité, en soutenant les parents des enfants aux besoins spéciaux et en facilitant l’intégration sociale des parents ainsi que des enfants avec des outils et des stratégies de travail qui faciliteront le passage à l’école.

                                1. Offrant un service de répit de fin de semaine aux familles qui vivent avec des enfants ou des adultes ayant un trouble du spectre de l’autisme, une déficience intellectuelle avec ou sans d’autres troubles associés. Nous contribuons au mieux-être et à la qualité de vie des aidants naturels.
                                  Ces heures de répit sont utilisées pour permettre aux proches aidants de bénéficier d’un peu de temps pour eux, tout en sachant leur proche en sécurité et ainsi réduire l’épuisement parental.

                                1. Je suis membre du conseil d’établissement de l’école de mes enfants. Je suis vigilant pour que les réalités de toutes les familles spécialement les familles plus modestes soient bien prises en considération quand le conseil prend des décisions comme, par exemple, pour les sorties lors des journées pédagogiques.

                                1. J’ai encouragé ma fille, pour sa fête d’anniversaire, à inviter une élève de sa classe qui n’est jamais invitée aux fêtes des autres élèves

                                1. Quand il y a un nouveau ou une nouvelle dans notre groupe, je vais lui dire bonjour car je veux que cette personne se sente bien accueillie.

                                1. Je milite pour le logement social. Je vais à des manifestations, je parle au maire et aux députés, je leur dis qu’il faut plus de logements sociaux car le monde ne peut plus payer les loyers aujourd’hui

                                1. Mon équipe et moi, on se questionne régulièrement sur nos manières de faire. On veut voir si notre fonctionnement permet vraiment la participation de tous ou s’il y a des obstacles qui font que des gens ne viennent pas à nos activités.

                                1. Dans notre organisme communautaire, on choisit d’envoyer l’invitation aux membres pour l’assemblée générale par la poste plutôt que par l’Internet car on veut être certaines que tous les membres recevront l’invitation.

                                1. Comme directrice d’école, je fais très attention pour écrire des lettres aux parents qui soient claires, simples et compréhensibles pour tous les parents.

                                1. Dans ma coopérative d’habitation, je pousse le comité de sélection à choisir aussi des familles modestes pour venir vivre dans la coop et pas seulement choisir des familles « clean cut »

                                1. Quand je le peux, j’essaie de donner un peu d’argent à la dame qui est souvent devant le Jean Coutu. Et même si je ne donne pas, je lui dis toujours « bonjour ».

                                1. J’ai déjà écrit une lettre à La Presse pour dire que je n’étais pas d’accord avec l’article d’un journaliste dans sa façon de parler d’une mère qui se battait pour ravoir ses enfants. Ça manquait de respect.

                              Rédaction : Daniel Duranleau 514 507-7610